- juin 19, 2021
- Posted by: Congo Biennale
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Le Dr Fahamu Pecou est un artiste et un chercheur interdisciplinaire dont les travaux combinent des observations sur le hip-hop, les beaux-arts et la culture populaire. Les peintures, les performances artistiques et les travaux universitaires de Pecou répondent aux préoccupations concernant les représentations contemporaines de la masculinité noire et la manière dont ces images ont un impact à la fois sur la lecture et les performances de la masculinité noire.
Fahamu a obtenu son BFA à l’Atlanta College of Art en 1997 et un doctorat de l’université Emory en 2018.Il expose son art dans le monde entier, en plus des conférences et des discours qu’il prononce dans les collèges et les universités. En tant qu’éducateur, le Dr Pecou a développé (ad)Vantage Point, un programme d’enseignement des arts basé sur la narration et axé sur les jeunes hommes noirs.
Les oeuvres de Pecou font partie de collections privées et publiques nationales et internationales renommées, notamment le Smithsonian National Museum of African American Art and Culture, la Société Générale (Paris), le Nasher Museum de l’université Duke, le High Museum of Art, le Crystal Bridges Museum of American Art, le Seattle Art Museum, la Paul R. Jones Collection, la Clark Atlanta University Art Collection et le Museum of Contemporary Art Georgia.
Pecou a récemment été nommé premier artiste en résidence pour la ligne de ceinture d’Atlanta. En 2017, il a fait l’objet d’une exposition rétrospective «Miroirs de l’Homme» à Paris, en France. Son travail apparaît également dans plusieurs films et émissions de télévision, dont Black-ish, The Chi et The 10th Date de Lifetime. Il a reçu le prix «Peintres et sculpteurs» de la Fondation Joan Mitchell en 2016.
« Mon art soulève des questions sur les types d’images et de représentations qui viennent éclairer les lectures et les performances contemporaines de la masculinité masculine noire. En s’attaquant à divers stéréotypes et idées fausses sur les hommes noirs – tant ceux qui sont imposés que ceux qui sont supposés – je tente une intervention critique concernant les fils visibles et invisibles qui constituent notre compréhension collective de l’identité noire.
En incorporant diverses expressions du «Blackness», qui comprend l’iconographie visuelle de la spiritualité Yoruba (Ifa), l’attitude somatique de la bravade hip-hop, et la philosophie du mouvement de la négritude, je travaille à la réminiscence du corps noir fracturé. En exploitant l’expérience des Noirs à la fois sur le plan historique et contemporain, je peux dynamiquement engager ce thème avec un travail qui, bien qu’enraciné dans l’expérience des Noirs, offre un engagement significatif dans tous les domaines de la vie. »